Le stage de survie en milieu scolaire

Pour remotiver ses élèves décrocheurs, le Lycée Louis Armand de Villefranche-sur-Saône leur propose un stage de survie.

C'est quoi un stage de survie en milieu scolaire ?

Pour prévenir et lutter conte le décrochage scolaire, les collèges et lycées mettent en place de nombreuses actions. C’est le cas du lycée Louis Armand de Villefranche-sur-Saône qui propose aux élèves décrocheurs scolaires un stage de survie.

Il s’agit d’emmener les jeunes en situation de décrochage scolaire pendant deux jours en pleine nature et de leur apprendre les gestes nécessaires à la survie. Les jeunes sont encadrés par Rémi Camus un explorateur professionnel. Evidemment, ce n'est pas Koh-Lanta.

C'est pour qui ?

Les actions de remobilisation, de prévention et de lutte contre le décrochage scolaire sont destinées à tous les jeunes sans condition d’âge.

Je suis intéressé, je fais quoi maintenant ?

Tu en parles à tes professeurs pour savoir quelles actions existent dans ton établissement scolaire. Attention, elles ne sont pas toutes aussi originales que le stage de survie. Il peut s’agir plus classiquement de cours de soutien. Mais cela fonctionne aussi.

Le + de ce bon plan ?

La confiance en soi. Même si les notes ne remontent pas forcément, les actions de remobilisation et de remotivation permettent de reprendre confiance en soi, et c’est déjà énorme !

Corinne présente le stage de survie

Transcription

Transcription de la vidéo de présentation du stage de survie par Corinne Albarède
Corinne Albarède : « Monsieur Fisher, proviseur du lycée Louis-Armand, a proposé à cette élève de niveau première un stage de survie mené par Rémi Camus, un aventurier, un assistant d'éducation, s'est associé à ce projet. Le but était d'emmener nos élèves dans la nature beaujolaise : deux jours et une nuit. »
Infographie : Quels sont les objectifs du stage de survie ?
Corinne Albarède : « Ce stage de survie avait pour but de redonner confiance à nos élèves et de leur faire comprendre l'importance du groupe des valeurs de cohésion, de partage, d'échange, de leur permettre de rencontrer d'autres élèves, d'autres filières et d'être plus forts de cette rencontre. »
Infographie : A qui s’adresse le stage de survie ?
Corinne Albarède : « Ce stage de survie s'adressait à sept élèves de niveau première, mais de trois filières. Le but était d'associer des élèves des filières professionnelles, des filières technologiques et des filières générales. Ces élèves avaient un profil particulier. On peut les qualifier de décrocheurs. Les résultats étaient fragiles et la motivation était moindre. »
Infographie : Quel est le bilan du stage de survie ?
Corinne Albarède : Ce bilan a été totalement spectaculaire puisque sur ces sept élèves, quatre élèves se sont réorientés selon leur choix, selon leurs souhaits et brillamment. Les trois autres qui sont restés ont gagné en confiance également. Ces élèves ont gagné en maturité, même physiquement. Ils ont changé, Ils ont pris confiance en eux, ils se sont ouverts aux autres, ils sont devenus plus dans l'échange. Très souriant, moi, c'est ce qui m'a le plus marqué. Vraiment ? Un bilan très, très, très positif car ces élèves ont grandi et se sont ouverts aux autres. »
Infographie : Que faut-il mettre en place pour ce genre de projet ?
Corinne Albarède : « Pour qu'un projet de ce type ait lieu, il faut qu'il y ait une équipe de direction qui soit partante et qui y croit. C'est un projet qui peut être déstabilisant car il y a quelques risques, ce n'est pas coutumier et donc il faut oser tenter l'expérience. Ensuite, il s'agit d'un partenariat et d'un financement qui se fait dans le cadre d'un établissement. »
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