Portrait de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Avec plus de 8 millions d’habitants et 3,4 millions d’emplois, le territoire se caractérise par son dynamisme démographique et économique.

2ᵉ région la plus peuplée de France

Plus de 8 millions de personnes vivent en Auvergne-Rhône-Alpes en 2020, soit plus de 12% de la population de France métropolitaine. La population de la région est plus importante que celle de certains pays d’Europe comme la Bulgarie, le Danemark ou l’Irlande. 

Auvergne-Rhône-Alpes est une région dynamique. Au cours des 10 dernières années, le nombre d’habitants a augmenté de 565 000 habitants, soit à un rythme supérieur à celui de la France métropolitaine. La croissance démographique du territoire est portée à la fois par un solde naturel positif (plus de naissances que de décès) et par un solde migratoire positif (plus d'entrées que de départs de la région). En perte de vitesse depuis quelques années, la croissance reste toutefois plus élevée que celle observée sur l’ensemble de la France métropolitaine.

Les habitants âgés de moins de 25 ans représentent 30% de la population. La population jeune est davantage présente dans les métropoles, à l'inverse des territoires ruraux plus vieillissants.
Le taux de scolarisation des jeunes âgés de 18 à 24 ans est proche de celui observé au niveau national : 52% d’entre eux sont en études.

Source : INSEE, Recensement de la population 2020 

Une population plus favorisée que la moyenne nationale

Après l’Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes est la 2e région de France aux revenus les plus élevés : le revenu médian par habitant est de 23 800 € en 2020 soit 650€ de plus que sur l’ensemble de la France métropolitaine.

En comparaison avec la France, les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes sont moins touchés par le chômage. En 2022, 6% des actifs sont au chômage en Auvergne-Rhône-Alpes, soit environ 1 point de moins qu’en France métropolitaine.

Source : Insee-Taux de chômage localisé 2022, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), 2021 

Les principaux secteurs* sont semblables à ceux observés au niveau national

Comme au niveau national, le secteur tertiaire est le principal employeur de la région. Depuis plusieurs décennies, ce secteur se développe, comme en France.
Il recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, l'hôtellerie et la restauration, la banque, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Le secteur industriel est également important. Il y est plus représenté que sur l’ensemble du territoire national. Auvergne-Rhône-Alpes est la 1re région industrielle de France pour son nombre d’emplois. Fin 2021, près de 500 000 personnes occupent un emploi salarié dans l'industrie.

* Un secteur d’activités regroupe des entreprises qui ont la même activité principale

Top 5 des secteurs les plus employeurs de la région

 SecteursNb et % de salariésLes grandes entreprises
Le commerce421 000 sal.
13,5 %
Casino dans la Loire, La Vie Claire dans le Rhône, King Jouet en Isère 
L'administration publique 296 000 sal.
9,5%
La Métropole de Lyon, la Région Auvergne-Rhône-Alpes
L'enseignement227 000 sal.
7,3%
L’Université de Grenoble-Alpes
L'action sociale (dont l’hébergement social et médico-social)220 000 sal.
7,1%
De nombreux établissements accueillant des publics fragiles ou en difficulté
La construction202 000 sal.
6,5 %
Eiffage, Colas ou encore Axima. Le secteur est toutefois dominé par les très petites structures.

 

Des spécificités industrielles

Top 5 des secteurs davantage présents en Auvergne-Rhône-Alpes

L’industrie est plus représentée dans la région que sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit aussi bien de l’industrie dite de pointe (tournée vers l’innovation technologique) que de l’industrie plus traditionnelle.

L’industrie pharmaceutique
Elle est très présente dans le Rhône avec des laboratoires mondialement reconnus comme Sanofi, Boiron ou Mylan, mais également dans le Puy-de-Dôme avec les Laboratoires Théa et en Ardèche avec Excelvision.
La fabrication d’équipements électriques (moteurs, générateurs, commandes électriques, piles, câbles...).
Cette industrie est présente en Isère dont le plus gros employeur est Schneider Electric, mais également en Savoie avec Grid Solutions et dans l’Ain avec Nexans.
L’industrie du textile et de l’habillement, du cuir et de la chaussure
Traditionnellement implantée dans la région, elle est très présente dans la Loire dont Sigvaris est le plus gros employeur (leader mondial du bas de compression), en Ardèche avec Chomarat (textiles enduits) ou les ateliers Louis Vuitton et en Haute-Loire avec Satab (leader européen du textile étroit : rubans, galons, sangles, cordons…).
La métallurgie
Elle est très spécifique dans la Vallée de l’Arve en Haute-Savoie avec de nombreuses petites et moyennes entreprises dans le décolletage (usinage de précision) et dans la Loire avec la fabrication d’armes et de munitions dont Nexter Systems est un des plus gros employeurs.
La fabrication d’équipements électriques (moteurs, générateurs, commandes électriques, piles, câbles...)
Cette industrie est présente en Isère dont le plus gros employeur est Schneider Electric, mais également en Savoie avec Grid Solutions et dans l’Ain avec Nexans.

Source : INSEE – FLORES 2021 en secteurs d’activité A38

Une progression plus marquée de l’emploi en région qu’au niveau national

Avec 3,6 millions d’emplois en 2021, la région Auvergne-Rhône-Alpes concentre 12,5% de l’ensemble des emplois de France métropolitaine. Entre 2011 et 2021, elle a gagné 383 000 emplois, soit une hausse de +12%, plus importante que celle observée au niveau national (+9%). 

Au sein des départements, sur cette même période, l’emploi progresse davantage dans le Rhône, en raison de la forte attractivité de la métropole lyonnaise. Il augmente également en Savoie et en Haute-Savoie, grâce à la dynamique touristique de ces territoires et à la dynamique économique du Grand Genève. En revanche, le département de l’Allier perd des emplois et le nombre d’emploi reste stable dans le Cantal.

Source : Estel 2021. Champ : Emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail sur l’ensemble des secteurs d’activité

Les métiers des services sont les plus exercés

En Auvergne-Rhône-Alpes comme en France métropolitaine, les métiers les plus exercés concernent les services.

Top 5 des métiers les plus exercés dans la région

Plus de la moitié des personnes en emploi exercent dans les 5 grandes familles de métiers suivantes :

 

Famille de métiers

% d'emploiExemples de métiers fréquents
La santé, l’action sociale, culturelle et sportive11,7%Aides-soignants, infirmiers, professions paramédicales, éducateurs spécialisés, animateurs sportifs, animateurs socioculturels
Le commerce10,8%Vendeurs, responsables de rayons, attachés commerciaux et représentants, cadres commerciaux et technico-commerciaux
La gestion, administration des entreprises 10,5%Cadres, techniciens et employés des services administratifs, comptables et financiers
Les services aux particuliers et aux collectivités10,0%Agents d’entretien, aides à domicile, assistantes maternelles, agents des services hospitaliers
L’administration publique, professions juridiques, armée et police7,6%Employés des services au public, techniciens et cadres de la fonction publique, agents de sécurité et de l'ordre public

*Le métier est l’exercice d’une profession en vue d’une rémunération. Un même métier peut être exercé dans différents secteurs d’activités.

 

Les métiers industriels : une spécificité régionale 

 

Top 5 des métiers davantage présents dans la région

Certaines grandes familles de métiers, même si elles concernent un nombre relativement limité de personnes en emploi, occupent une place plus importante en région qu’au niveau national. Il s'agit en particulier des métiers de l'industrie.

Les métiers de l’électricité et de l’électronique
La fabrication de matériel de distribution et de commande électrique (fabrication d’interrupteurs, de fusibles, de disjoncteurs…) est une activité dominante en Isère. Les principaux métiers : câbleurs, bobiniers, conducteurs ou contrôleurs d’installation automatisée, techniciens de Recherche & Développement (R&D), de fabrication ou de contrôle qualité.
Les métiers des matériaux souples, bois, industries graphiques
Particulièrement présents dans le Cantal, en Haute-Loire et en Haute-Savoie avec les ouvriers du travail du bois et de l’ameublement : charpentiers, menuisiers, ébénistes, etc.
Sont également présents les ouvriers du textile et du cuir en Haute-Loire, dans la Loire et en Ardèche. Les ouvriers et techniciens des industries graphiques sont davantage représentés en Haute-Loire et dans la Loire : agents de fabrication, contrôleurs qualité, techniciens.
Les métiers des études et de la recherche
Les centres de recherche publics comme privés sont nombreux, notamment en Isère, 2e pôle français de la recherche publique. Ce sont souvent des ingénieurs en Recherche & Développement (R&D) dans l’industrie ou des chercheurs.
Les métiers de la mécanique et du travail des métaux
Ils sont particulièrement présents en Haute-Savoie, dans l’Ain et dans la Loire, tels les chaudronniers, tôliers, régleurs ou techniciens des industries mécaniques (contrôleurs qualité, techniciens en Recherche & Développement).
Les métiers des industries de process dans les industries chimiques (dont l’industrie pharmaceutique et le nucléaire) ou plastiques.
Ils ont très présents en Haute-Loire, dans l’Ain, la Drôme et le Puy-de-Dôme, tels les conducteurs d’équipement, régleurs, techniciens de Recherche & Développement (R&D), de production ou de contrôle qualité.

Sources et données : Insee : Recensement de la Population 2020, métiers en FAP22.

2ᵉ région d’accueil des élèves et étudiants de France

Avec plus d’un million d’apprenants dans l’enseignement secondaire et supérieur, la région académique d’Auvergne-Rhône-Alpes est la 2e région d’accueil des élèves et étudiants derrière l’Ile-de-France. 

La région se divise en 3 académies : Clermont-Ferrand, Grenoble et Lyon
À la rentrée scolaire 2020, 676 000 élèves sont scolarisés dans l’enseignement secondaire dans la région (collège, enseignement adapté, lycée professionnel et lycée d’enseignement général et technologique). Parmi eux, 75% étudient dans un établissement public.

Auvergne-Rhône-Alpes est la 2e région étudiante de France. 

Répartition des étudiants dans le supérieur en Auvergne-Rhône-Alpes en 2020-2021

 

Transcription Texte : Répartition des étudiants dans le supérieur en Auvergne-Rhône-Alpes en 2020-2021. Universités (dont IUT) 57%, Autres écoles et formations 16%, Ecoles de commerce, gestion et vente 9%, Formation d'ingénieurs 7%, CPGE 3%, STS et assimilés 8%.

À la rentrée scolaire 2020, plus de 351 000 étudiant.es sont scolarisés dans l’enseignement supérieur sur le territoire, en majorité à l’université. Les formations y sont nombreuses : 102 UFR, 22 IUT, 42 écoles d’ingénieur, 58 écoles de commerce, 62 écoles d’art, 83 écoles de santé, 26 écoles de sport, …

Au cours de l'année scolaire 2020-2021, 81 000 jeunes suivent leur formation en apprentissage dans la région. Plus de la moitié prépare un diplôme du supérieur.

Source pour les apprentis et les étudiants : RERS 2021 (Repères et Références Statistiques) - Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) - Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports - Système d'information sur la formation des apprentis (SIFA). Situation au 31 décembre de l’année scolaire.
 

Les demandeurs d'emploi en formation
Plus de 95 000 demandeurs d'emploi sont entrés en formation dans la région en 2019. Parmi eux, 35% ont suivi une formation certifiante et 20% une formation de professionnalisation (formations à la création d’entreprise ou formations visant à la qualification professionnelle sans être sanctionnées par un diplôme) et 18% sont considérées comme préparatoires à la qualification (majoritairement des stages de remise à niveau ou d’initiation à des compétences).
Source : Dares, Base Brest arrêtée à fin décembre 2019. 
Champ : Lieu de résidence = Auvergne-Rhône-Alpes - Entrées en formation cumulées entre janvier et décembre 2019 - sans CPF autonome. 
À noter : un même stagiaire peut être concerné par plusieurs entrées en formation.