Ecole d’été de la géopathie

Cette semaine de formation-action réunit un groupe pluridisciplinaire de chercheur.se.s, de pédagogues et d’artistes intéressé.e.s par la zone critique et par la manière dont ces connaissances pourraient s’articuler avec celle d’autres disciplines (notamment celle de l’histoire environnementale, de l’anthropologie, et des arts vivants) afin de contribuer à créer des processus capables de « métaboliser » réellement ces connaissances, de changer nos représentations du monde et de nous rendre sensibles différemment aux lieux dans lesquels nous habitons. Elle offre la possibilité pour chacun des participants de développer de nouvelles connaissances scientifiques et sur la manière dont celles-ci peuvent se métaboliser à travers la pratique de protocoles, dispositifs et exercices associant pratiques créatives et artistiques. 

 

S-composition - Université des terrestres a souhaité approfondir un de ses chantiers de recherche et collaborer plus étroitement avec les chercheur.se.s réuni.e.s autour du projet « géopathie ». Le but de cette approche hybride est de susciter une nouvelle sensibilité aux questions écologiques, de créer une nouvelle « géo-pathie », comme la nommait le philosophe Bruno Latour.
Face à la capacité de nos sociétés modernes de réduire nos relations à notre environnement, cette expérimentation cherche à créer de multiples dispositifs composites de re-connexion « au milieu » en articulant ensemble les recherches les plus avancées des sciences de la terre, l’histoire environnementale, les dispositifs issus des ateliers « Où Atterrir ? » et les ateliers de créations partagées (pédagogie de création en collectif développée par S-composition).  Elle pourrait ainsi créer, ce que l’historien Grégory Quenet nomme « une nouvelle science des lieux » et poser plus largement les premières pierres de formes de laboratoires dédiés à la recherche sur les conditions d’habitabilité terrestres.
La vocation du projet de l’Université des terrestres est de créer des exercices, des nouveaux récits et des protocoles qui puissent être ensuite accessibles à des personnes de tous horizons. Dans le sillage de ce projet, l’ancrage à la Maison-Ateliers, permet aujourd’hui d’expérimenter ce chantier « géopathie » dans un lieu situé, à l’échelle d’un territoire et en croisant les regards des scientifiques, des artistes, des habitants qui le vivent…
Le but de cette semaine est donc de réunir un groupe pluridisciplinaire de chercheur.se.s, de pédagogues et d’artistes intéressé.e.s par la zone critique et par la manière dont ces connaissances pourraient s’articuler avec celle d’autres disciplines (notamment celle de l’histoire environnementale, de l’anthropologie, et des arts vivants) afin de contribuer à créer des processus capables de « métaboliser » réellement ces connaissances, de changer nos représentations du monde et de nous rendre sensibles différemment aux lieux dans lesquels nous habitons.

Intervenants
Vinciane Despret, philosophe
Sébastien Dutreuil, philosophe des sciences
Stéphane Fuget, claveciniste, directeur artistique de l’ensemble lyrique Les Epopées
Damien Jougnot, hydrogéophysicien
Nastassja Martin, anthropologue
William Gaudry, écologue, Office Français de la Biodiversité (OFB)
Soheil Hajmirbaba, architecte-urbaniste (SOC)
Claire Lefilliâtre, soprano, ensemble lyrique Les Epopées
Bruno Locatelli, chercheur au CIRAD
Sébastien Perroud, artiste-charbonnier
Gregory Quenet, historien de l’environnement
Olivier Ragueneau, chercheur au CNRS, coordinateur du réseau des Zones Ateliers
Frédéric Revol, ingénieur agricole et producteur de whisky bio (Domaine des Hautes Glaces)

 

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